Ҩ here without me

Salut les loulous alors moi c'est Annabeth Davis mais, tu peux m'appeler Anna ou Beth, à toi de choisir ce que tu préfères. Je suis née un certain dix décembre il y a vingt et deux ans de cela. J'ai trois soeurs et deux frères oui, c'est beaucoup et alors ? Je l'aime ma famille même s'il y a parfois des tensions entre nous. Je suis célibataire, je n'ai jamais eu de chance côté coeur du coup, je préfère de loin rester seule, je suis plus heureuse comme ça, ça m'évite de souffrir. Sinon, qu'est-ce que vous voulez savoir ? Ah oui, peut-être ce que je fais dans la vie ? Et bien, je suis créatrice. Si si, je vous jure, je suis dans la mode. J'adore créer et tout et, je dois dire que ça me réussi bien.

Mon caractère maintenant ? D'accord alors je dirais... Souriante, attentionnée, généreuse, créative, bavarde, parfois garce, manipulatrice, têtue, arrogante. Je ne supporte pas le mensonge donc, je suis très souvent et trop souvent franche. Maligne, naïve, fêtarde, tout de même gentille, sociable, perfectionniste, ambitieuse mais également impulsive. Grande gueule et pour finir impatiente.

A tendance à tapoter ses doigts quand elle est stressé ou énervée. A toujours besoin d'avoir les mains occupées. Ne sort jamais sans son portable, sa trousse de maquillage et son carnet de croquis. Souhaite ouvrir très bientôt un magasin à elle. S'emporte facilement. Impatiente, quand elle veut quelque chose c'est tout de suite. Elle ne renonce jamais et croit en ses rêves comme on lui a appris depuis toute petite. Ne croit plus au prince charmant depuis qu'elle a été plantée devant l'église. Le mariage ? Il ne faut pas lui en parler. Ne souhaite plus revoir son grand frère pour le moment. Est très rancunière. Adore faire la fête avec ses amis, s'amuser et profiter de sa jeunesse. Accorde une très grande importance à la famille. Joue souvent avec ses cheveux. Souvent traitée de garce parce qu'elle a tendance à dire haut et fort ce qu'elle pense en ajoutant une touche d'arrogante. Ne supporte pas avoir tord. Est très à l'écoute. U.C

Ҩ say you, say me

→ Quel est ta définition du mot promesse ?
Une promesse c'est quelque chose de très sérieux, un engagement que l'on est obligé de tenir. C'est une sorte de confiance qu'on s'efforce de partager, c'est une preuve d'amitié ou d'amour et quand celles-ci sont brisées, ça fait mal. Pour une promesse, c'est très sérieux, on ne rigole pas avec ces choses.

→ Que penses-tu de ceux qui ne les tiennent pas ?
Je déteste ces gens. Ce sont juste des personnes qui n'assument pas leur choix, qui ne respectent pas les personnes auprès de qui ils s'engagent. C'est dommage, ça fait souffrir et pour moi, ils n'en valent pas la peine. Je trace ma route en les évitant un maximum. Généralement quand on ne tient pas une promesse, j'ai tendance à m'énerver mais, quelque chose de bien et comme je suis très rancunière...

→ Et toi, tiens-tu tes promesses?
Toujours. Si je déteste les gens qui ne les tiennent pas, ce n'est pas pour faire de même. D'accord, il m'est arrivé de ne pas tenir une promesse mais, c'était quand j'étais petite, que je ne savais pas que c'était important et aujourd'hui, je regrette de l'avoir fait. D'ailleurs, on fait tous des erreurs pas vrai ? Je tiens toujours mes promesses.

→ As-tu souffert par ça ?
Bien sur, plus d'une fois. En amour comme en amitié d'ailleurs. Il a eu ces nombreuses fois où mon frère m'a promis qu'il serait toujours présent pour moi, qu'il ne ferait rien pour me faire souffrir. Puis, il a eu tous ces mots... Je t'aime, nous deux c'est pour la vie promis... Que des foutesses ! Les amis qui nous promettent de toujours être là et qui disparaissent dès que le moindre problème fait surface.

PARTIE 1 Ҩ Chaque instant est une chance à saisir.

La famille, c‘est quelque chose de très important. Quelque chose dont tout le monde a besoin pour être heureux, aimer et se sentir aimé. Je suis née dans une grande famille aisée californienne et, je dois dire que ça n‘a pas été facile tous les jours. D‘abord, il faut être autonome, se faire à l‘idée que les parents ne puissent pas toujours être derrière vous à réparer vos erreurs ou vous conseiller bref, il faut se débrouiller soi même car comme on dit chez moi, on est jamais mieux servi que par soi même (ce qui est vrai soit dit en passant.) Ensuite, il faut être responsable et à l’écoute. Les plus grands aident souvent les plus jeunes que ça soit pour les devoirs comme pour les vêtements ou encore quand quelqu’un à besoin de parler. Il faut se serrer les coudes quelque soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, qu‘un proche se trouve… Ensuite il a un mot difficile à prononcer : Le Partage. Ça c’est une chose que j’ai eu beaucoup de mal à comprendre et accepter. « Mais maman ! Mia m’a encore piqué mes chaussures ! » Entre filles, vous savez, les chamailleries pour un oui ou pour un non, ça va ça vient et des fois, c’est difficile à régler donc, on fait appel à la seule personne susceptible de vous répondre et d‘arranger le problème. « C’est pas grave ma chérie, tu n’as qu’à en mettre des autres. » Et bien sur, on est pas toujours comprise. Je levais les yeux au ciel avant de reposer un regard noir sur ma mère qui était difficilement en train d‘endormir la plus jeune d‘entre nous. Très têtue et colérique, je n‘hésitais pas à taper du pied pour ne faire entendre. J‘attrapais deux paires de chaussures et les tendis en sa direction avec un sourire arrogant collé au visage. « Et après quoi ? Je vais à l’école avec tes chaussures à talons de trente centimètres ou encore les vieilles basket de foot de Jake ? » Je pouvais être une vraie peste quand je le voulais mais, je n’avais pas le choix, il fallait bien que je me fasse remarquer dans cette famille de cinq gosses. Je n’étais ni la première ni la dernière et donc, blablabla, je parle tout le temps, je veux toujours avoir raison et va y que je saute partout en faisant des conneries pour que maman et papa s’intéressent à moi. J’étais une vraie gamine qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? « Anna s’il te plait, je dois m’occuper de ta petite sœur là. » Et partager mes parents, c’était encore plus douloureux que de partager une paire de ballerines avec ma sœur ainée. Je baissais la tête en montant dans ma chambre en bougonnant pour moi seule : « Toute façon, il y en a toujours que pour les p’tits ici. »

PARTIE 2 Ҩ Si on perd l'espoir, on est sans défense devant la vie.

Il y a toujours des choses qui ne se contrôlent pas dans la vie. Comme l‘amour par exemple. Etant adolescent, ça va et ça vient sans que les sentiments ne soient réellement présent et puis un jour, on rencontre quelqu‘un de spécial. Une personne qui a nos yeux est unique, on ne peut plus parfait. On ne lui trouve que des qualités, quand on est près d’elle, les battements de notre cœur s’accélèrent jusqu’à nous en faire perdre la raison. On se sent pousser des ailes, dans un autre monde, personne ne peut vraiment vous comprendre et pourtant, vous vous sentez tellement bien. « Tu sais quoi ? J’ai envie de faire quelque chose de dingue. Je sais pas comme… Partir à Paris… Demain. » Moi l’amour, je n’y avais jamais cru jusqu’à ce que Luckaël fasse apparition dans ma vie. Au début, j’ai ressenti comme un électrochoc, quelque chose qui me poussait vers lui un peu plus chaque jour et puis, au fils du temps, on est devenu de plus en plus proche jusqu’à se retrouver à ce fameux statut « en couple ». Ça se fait tellement naturellement qu’on a pas le temps d’y réfléchir, de se dire que c’est ça l’amour, le vrai. « Non j’ai mieux ! Epouse-moi. » L’amour rend totalement aveugle, je vous jure et ça vous fais faire des trucs de dingues mais des fois, il y a des mots qui vous font tout de même revenir à la réalité. Ces mot que l’on entend qu’à la télé ou du moins, on pense qu’ils ne nous seront jamais destinés. Ce jour là, mon esprit était tout retourné. Je ne savais pas quoi répondre ni quoi faire et, c’est à riant que je me mis à dire la première chose qu’il m’est venue. « Quoi ? Mais t’es dingue ! » C‘est vrai pour être dingue, il l‘était. On ne se connaissait que depuis cinq mois et, il me demandait en mariage, je ne pouvais n‘être qu‘étonnée par cette proposition. « Et alors ? C’est toi qui voulait faire quelque chose de dingue non ? » Pour moi, partir loin de ma famille un week-end, démissionner pour prendre un an de vacances, ces choses étaient dingues mais, le mariage, c’était bien plus que ça. Alors que je continuais à rigoler, pensant que c’était une blague, je vis à reprendre mon sérieux quand son regard croisa le mien. Non, il ne rigolait pas lui, il était très sérieux quand il me demandait cela. « Ouais mais… Ecoute Lucka c’est un mariage là, c’est pas quelque chose à prendre à la légère. » Pour moi, c’était un engagement que l’on prenait après plusieurs années de vie commune quand on voyait que les choses se passaient bien, qu’on voulait passer le restant de ses jours au côté de l’homme qu’on aimait. C’était un peu précipité. « Tu m’aimes non ? Et je suis fou de toi, alors accepte. » … Mais dans un sens, il n’avait pas tord, si on s’aimait, ça pouvait marcher pas vrai ? C’était le plus important non ? L’amour. « Oui bon d’accord. J’accepte. » Après avoir réfléchie que quelques secondes seulement, j‘avais fini par accepter, pensant que c‘était une bonne chose, la meilleure chose à faire même. Il déposa un baiser sur mes lèvres avant d‘ajouter le sourire aux lèvres. « Par contre je tiens à te prévenir, je veux pas un petit mariage à Las Vegas, je veux quelque chose de grand, à la californienne quoi. » ça tombait bien, on était en Californie. Quand j’allais raconter ça aux parents et aux frangins, c’est sûr et certain, ils allaient tous me prendre pour une folle, une inconsciente totalement amoureuse. « Alors t’es en train de me dire que toi, monsieur j’improvise une demande en quelques secondes, tu serais du genre à te la jouer romantique avec un mariage tout en blanc et tout le tralala ? » J‘avais beau le connaitre par cœur, il y avait toujours des choses que j‘apprenais un peu plus tard et qui m‘étonnait vraiment venant de sa part. C‘était, le plus beau jour de ma vie, la vraie déclaration d‘amour que j‘attendais depuis que j‘étais toute petite et qui me faisait rêver. J‘avais enfin trouver mon prince charmant, celui qui faisait battre mon cœur et pour qui j‘étais prête à tout. Même à me marier ! « Comme quoi tout peut arriver ! Rien n’est trop beau pour toi. »

PARTIE 3 Ҩ Ne pleurez pas d'avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles.

Sinon, vous saviez que la vie n‘était pas faite que de bonnes choses ? Non parce que moi, il se fut un temps où je me croyais au pays imaginaire, sur un petit nuage en train de manger des kiwis -allez savoir pourquoi des kiwis, ça m‘est venu comme ça (a)- et puis un jour, quelqu‘un est venu me réveiller en me disant qu‘il ne viendrait pas, que cette histoire n‘était qu‘un rêve et qu‘il fallait maintenant que j‘affronte la dure réalité. Ce jour là, c‘est comme si on m‘avait dit que la fin du monde était pour demain -c‘est surtout que je l‘aurais tellement voulu- comme si on m‘annonçait que tout le monde s‘était foutu de ma gueule, que je n‘étais qu‘une idiote qui s‘était fait de fausses idées, une putain de conne qui s‘était fait coiffée faisant deux heures pour rien, qui avait mis une heure à enfiler ce foutu de chou à la crème qui était sensée me servir de robe. Mon monde venait de s’écrouler et, je pensais jamais ne pouvoir me relever. La première chose que j’ai fait ? Je suis restée plantée sur place une dizaine de minutes. J‘ai couru jusqu‘à chez moi dans ma robe de mariée -je dirais plutôt de ratée- et, je me suis enfermée dans ma chambre. Je ne sais pas combien de jours je suis restée sans bouger, sans manger, sans faire le moindre geste. J‘étais tellement bouleversée, furieuse et je ne sais quoi encore que je n‘ai pas pleurer du moins, pas avant de voir mon grand frère débarquer dans ma chambre comme si de rien était. A ce moment, des larmes se sont mises à rouler tellement vite sur mes joues que c‘est à peine si je les sentais. Je ne me suis pas relevée, je les juste regardais droit dans les yeux en lui demandant calmement d‘une voix tremblante : « Merde Jake, c’est quoi ton problème ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? » C‘est vrai après tout, c‘était lui le seul responsable. C‘était lui qui m‘avait poussé dans les bras de ce connard jusqu‘à ce que j‘en tombe raide dingue amoureuse. C‘est lui qui l‘avait payer pour me demander en mariage et m‘abandonner devant l‘église. J‘en avais rien à faire d‘être ridiculisée dedans tous les invités ce qui me faisait mal c‘était que mon propre frère, celui que j‘aimais plus que tout au monde venait de me planter au couteau dans le dos brisant mon cœur en mille morceaux. « Annabeth… » Alors qu’il s’apprêtait à répondre, je lui coupai la parole, lui montrant la sortie qu’il prit quelques minutes plus tard alors que je prononçais mes derniers mots. « Non tu sais quoi ? Je veux même pas t’écouter, je veux plus jamais t‘écouter. Je te déteste ! » Pour moi, c‘était fini, Jake n‘était plus rien pour moi. Juste cette personne que l‘on mit à la porte pour m‘avoir totalement anéanti. Suite à cela, tout le monde fut présent pour moi… Ou presque je dirais. « Pourquoi elle me comprend pas Mia ? Je veux dire, on a toujours été proche avec Heather et, je sais qu’elle tient beaucoup à Jake mais ce qu’il a fait… J’ai l’impression de passer pour la garce de la famille. » S‘il avait quitté la maison familiale, c‘était de ma faute mais après tout, il l‘avait mérité pas vrai ? Pourtant, j‘avais l‘impression qu‘Heather me détestait. Elle faisait tout pour montrer sa tristesse suite au départ de Jake, elle s‘isolait ne m‘adressant plus la parole et, ça me faisait mal de lui faire de la peine mais, qu‘est-ce que j‘y pouvais ? Je ne savais pas comment réagir face à la situation, il fallait que j‘en parle à quelqu‘un et comme toujours, c‘était vers Mia que je me tournais. Elle avait toujours su trouver les mots pour arranger les choses et, j‘espérais fortement qu‘elle trouverait une fois de plus une solution à notre problème. « Mais non, tu te trompes c’est juste qu’il lui faut du temps pour accepter ça et tu sais, c’est son frère quand même. Elle ne peut pas le détester. » J’haussais les épaules sans vraiment comprendre où elle voulait en venir. « Moi je le déteste. »

PARTIE 4 Ҩ Le Bonheur n'existe vraiment que s'il est partagé.

Rien ne vaut l'amour de ses amis dans les moments les plus difficiles. J'ai peut-être un caractère de merde, un comportement incompris de temps à autre mais, elle, cette fille, elle a toujours su être présente quand j'avais besoin d'elle, elle a toujours su me remonter le moral. On a partagé des moments difficiles ensemble, des beaux comme des mauvais mais, on s'est toujours serré les coudes quoi qu'il arrive. Elle est comme une soeur -à croire que j'en ai pas assez- et rien ni personne ne pourra nous séparer. « Hey regarde Anna ! Ce mec là-bas, il est trop craquant tu trouves pas ? » Et cela même si elle est complètement folle, totalement blonde et on ne peut plus... Énergétique. Elle a toujours la pêche c'est cool mais des fois, elle peut se montrer très chiante et collante. Après avoir été plantée devant l'église, personne n'arrivait à me faire sortir de ma chambre jusqu'à ce qu'elle pointe le bout de son nez tous les samedi après-midi pour faire du shopping, les mardis pour aller au cinéma, les soirs pour aller faire la fête, me changer les idées... Sans elle, je ne sais pas comment je m'en serais sortie. « Ouais t’as raison, tu devrais te le taper. » Avouais-je en souriant. Elle était comme ça Léanne, a aller voir à droite et à gauche sans vraiment réussir à se poser et faire sa vie avec quelqu'un bien qu'au fond, elle espérait que son prince charmant vienne un jour. Elle me ressemblait avant que je rencontre Lukaël et, je savais parfaitement qu'elle essayait de faire revenir cette fille qui attendait endormie au plus profond de mon être. « Non, je parlais pour toi ! Moi, c’est pas mon genre tu sais. » Elle affichait un énorme sourire en haussant les épaules, ne quittant des yeux cet homme qui venait de rentrer dans le magasin. Toujours prête à aider son prochain mais, jamais de la bonne façon ou du moins, à mes yeux. Et puis, il devait surement être en couple, tous les hommes de ce genre étaient en couple ou bien, c'était de gros connards qui ne pensaient qu'à baiser -quoi ? Moi ? Mal polie ? Non mais, je n'ai pas trouvé d'autres mots pourexprimer les choses rooh- Je levais les yeux au ciel avant de lui répondre tout simplement : « Léanne, arrête de vouloir me caser avec tous les mecs que tu croises tu veux ?! » Je rangeais les robes en rayon alors que cette dernière me suivait de très près, soupirant à chaque fois que mon regard croisait le sien puis, c'est en faisant semblant de chercher quelque chose qu'elle dit tristement :« Non mais moi, je veux juste que tu sois heureuse tu sais… Si tu le prends comme ça, je dis plus rien… » Le problème, c'est qu'elle savait s'y prendre, le chantage actif c'était son truc. Je soupirais à mon tour, lui souriant malgré tout en lui arrachant des mains une jolie robe noire que je venais tout juste de finir. « Ok d’accord, t’as gagné ! J’irais lui parler… Un jour. » J'avais peur. Peur de refaire une erreur, peur de souffrir et dans tous les cas, je n'avais toujours pas oublié Lucka et ce qu'il m'avait fait. L'amour, c'est bien trop compliqué par contre l'amitié, ça c'est quelque chose d'exceptionnelle, quelque chose qui ne s'efface pas. C'est pour la vie, on sera toujours ensemble, dans nos coeurs, dans notre tête dans toutes circonstances.